Le commerce international attire chaque année de nombreux professionnels grâce à ses perspectives de carrière prometteuses et la richesse de ses échanges à l’échelle mondiale. Pourtant, la question du salaire reste souvent au cœur des préoccupations. Combien peut-on réellement gagner dans ce secteur en pleine évolution ? Quelles sont les compétences exigées pour atteindre les sommets ? Entre débutants et cadres confirmés, le secteur de l’export offre des rémunérations très variables, révélant une dynamique salariale qui mérite d’être analysée en détail.
En 2025, avec la montée en puissance des acteurs comme Maersk, CMA CGM, ou encore Bolloré Logistics, les profils spécialisés dans le commerce international se retrouvent au premier plan, notamment lorsqu’il s’agit de négocier et gérer des flux d’import-export cruciaux. Le suivi des grilles salariales mises à jour récemment par la convention collective illustre bien cette réalité. En parallèle, l’importance croissante des services financiers, avec des groupes comme BNP Paribas ou Crédit Agricole, pousse à une exigence accrue en compétences pour les postes sur le terrain.
Explorons le baromètre des salaires à l’export, les postes clés, ainsi que les parcours professionnels associés. Le but ? Vous permettre de comprendre comment optimiser votre rémunération et réussir au sein de ce secteur stratégique qui dépasse la simple notion de commerce.
Les salaires à l’export : panorama des rémunérations en commerce international
Le secteur du commerce international se caractérise par une large fourchette de salaires, très dépendante du niveau d’expérience, de spécialisation et de la taille de l’entreprise. La rémunération moyenne d’un débutant oscille autour de 27 000 euros brut annuels, soit environ 2 500 euros brut par mois. Cette base correspond souvent à des postes comme vendeur import/export junior ou assistant import-export.
Au fil des années, le salaire peut évoluer considérablement. Pour un commercial export confirmé, la rémunération annuelle moyenne peut atteindre 57 000 euros brut. Le plafond salarial s’observe surtout chez les directeurs export et responsables de réseau, avec des revenus mensuels qui peuvent dépasser les 7 000 euros brut.
Ces disparités de salaires sont aussi influencées par la localisation géographique et le secteur. Par exemple, un commercial travaillant pour une entreprise de transport et logistique telle que Kuehne+Nagel ou Air France-KLM Cargo bénéficiera souvent d’une politique salariale adaptée aux enjeux spécifiques du domaine.
- Débutant : 2 300 à 2 700 euros brut par mois
- Commercial confirmé : 4 000 à 5 000 euros brut par mois
- Responsable export et directeur : 6 000 à 7 500 euros brut par mois
Par ailleurs, les primes de résultats restent un levier important pour booster la rémunération globale des commerciaux à l’export, notamment chez les acteurs comme Euler Hermes, qui accompagne la gestion des risques à l’international et valorise les performances commerciales.
Poste | Fourchette salariale annuelle brute | Primes et avantages supplémentaires |
---|---|---|
Assistant import/export | 22 800 – 28 000 € | Primes variables, tickets restaurant, mutuelle |
Commercial export junior | 27 000 – 33 000 € | Primes de résultat, véhicules de fonction dans certains cas |
Commercial confirmé | 40 000 – 57 000 € | Primes, commissions, participation aux bénéfices |
Responsable export | 45 000 – 65 000 € | Bonus annuels, stock-options possibles |
Directeur export | 65 000 – 85 000 € + | Bonus, avantages en nature, véhicule de fonction premium |

Les métiers clés et leur impact sur la rémunération en commerce international
Le commerce international ne se limite pas à un seul profil. Chaque poste se différencie par ses responsabilités, ses compétences spécifiques et bien sûr, son impact sur la rémunération. Prenons l’exemple du métier de vendeur import/export, un poste qui reste crucial pour la croissance des entreprises exportatrices.
Le vendeur import/export est le pivot qui lie le terrain aux enjeux stratégiques internationaux. Son quotidien comprend la gestion logistique des flux, la négociation des contrats, et souvent la coordination avec des partenaires comme Bolloré Logistics ou Maersk. Ses compétences juridiques et linguistiques multiples sont essentielles.
Voici quelques postes incontournables avec une estimation de leurs rémunérations, toujours ajustées selon l’expérience :
- Assistant import/export : poste accessible dès un bac professionnel et souvent une porte d’entrée.
- Responsable achat : gestionnaire des relations fournisseurs, garant du prix et de la qualité, ce métier touche entre 38 000 et 48 000 euros brut annuels.
- Attaché commercial export : chargé de la prospection, de la négociation et du suivi de clients internationaux, avec des salaires moyens autour de 30 000 à 45 000 euros brut annuels.
- Ingénieur technico-commercial : spécialisé dans les produits techniques, il combine connaissance technique et force de vente, avec des rémunérations allant jusqu’à 38 000 euros brut par an.
Le secteur bancaire et assurance, représenté notamment par Société Générale ou Crédit Agricole, propose aussi des opportunités pour des commerciaux spécialisés en affacturage et financement international.
Métier | Description | Fourchette salariale annuelle brute |
---|---|---|
Assistant import/export | Gestion administrative et logistique des opérations internationales | 22 000 – 28 000 € |
Attaché commercial export | Prospection et développement des marchés étranger | 30 000 – 45 000 € |
Ingénieur technico-commercial | Vente de produits techniques avec expertise technique | 33 000 – 38 000 € |
Responsable achat | Négociation et achat au meilleur coût pour l’entreprise | 38 000 – 48 000 € |
Responsable export | Gestion d’équipe et stratégie à l’international | 45 000 – 65 000 € |
Formations et parcours pour intégrer les métiers de l’export
Pour réussir dans le commerce international, le parcours académique joue un rôle déterminant. L’étendue des connaissances requises, allant du droit international à la maîtrise des langues étrangères, impose souvent une formation adaptée.
- BTS Commerce international : formation classique de deux ans, accessible après le bac, elle offre une première spécialisation et une bonne employabilité.
- BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) : orienté gestion et développement commercial, il s’adapte bien aux premiers postes sur le terrain.
- BTS NDRC (Négociation Digitalisation de la Relation Client) : met l’accent sur les techniques commerciales modernes, utiles dans un contexte digitalisé.
- Licence et Masters spécialisés : en commerce international, économie, marketing ou vente, ces diplômes approfondissent les compétences et ouvrent vers des postes à responsabilités.
En complément, certaines grandes écoles proposent des cursus dédiés, souvent enrichis par des stages internationaux dans des groupes comme Export Entreprises SA. Ces expériences renforcent l’attractivité des profils et facilitent l’insertion dans des réseaux à fort potentiel.
Diplôme | Durée | Débouchés principaux |
---|---|---|
BTS Commerce international | 2 ans | Assistant import/export, commercial junior |
BTS MCO | 2 ans | Assistant commercial, responsable de secteur junior |
Licence Commerce / Marketing | 3 ans | Attaché commercial, responsable achats |
Master Commerce international | 5 ans | Responsable export, directeur commercial |

Évolutions de carrière : comment progresser et augmenter son salaire à l’export ?
Le commerce international offre des perspectives d’évolution assez larges. La clé réside dans l’acquisition progressive de compétences et la prise de responsabilités. Ainsi, un vendeur junior peut gravir les échelons pour devenir responsable export puis directeur.
Les grandes entreprises internationales donnent souvent la priorité aux profils ayant une expérience terrain solide associée à une connaissance approfondie des marchés ciblés. Les compétences linguistiques (anglais, mandarin, espagnol) et la maîtrise des outils digitaux sont fortement valorisées.
- Débutant: commercial junior ou assistant export
- Après 3-5 ans: commercial confirmé puis responsable export
- Après 7-10 ans: directeur export voire directeur international
- Spécialisations possibles: gestion des risques (avec Euler Hermes), financement (BNP Paribas), ou logistique avancée (Bolloré Logistics)
Le développement personnel dans la négociation et la stratégie d’expansion internationale influence directement la rémunération. Des formations complémentaires, souvent en alternance, ou des certifications internationales peuvent booster cette progression.
Poste | Durée d’expérience | Rémunération moyenne brute annuelle |
---|---|---|
Vendeur junior | 0-2 ans | 28 000 € |
Commercial confirmé | 3-5 ans | 45 000 € |
Responsable export | 5-8 ans | 60 000 € |
Directeur export | plus de 8 ans | 80 000 € |
Les tendances actuelles et les défis du salaire dans le commerce international export
Malgré l’attractivité du secteur, plusieurs défis impactent la rémunération dans le commerce international à l’export. La pression concurrentielle accrue, les fluctuations tarifaires mondiales, ou encore les nouvelles réglementations douanières ajoutent une complexité que doivent intégrer les commerciaux.
Les entreprises leaders, comme celles du secteur logistique ou bancaire, adaptent leurs grilles salariales pour retenir les talents, notamment dans un contexte post-pandémique où les échanges internationaux reprennent avec intensité.
- Pression sur les marges et augmentation des compétences requises
- Importance croissante des primes et bonus liés aux performances renforcées
- Orientation vers des profils multilingues et digitaux
- Montée des responsabilités en termes de gestion des risques commerciaux
Le respect des grilles minimales obligatoires, comme celles issues de la convention collective nationale de l’import-export version 2025, garantit un socle salarial adapté. Mais la clé reste la capacité à négocier son salaire, bénéfice sur lequel nous vous invitons à vous renseigner via cet article dédié : comment négocier son salaire dans le commerce.
Facteurs d’influence | Impact sur le salaire |
---|---|
Localisation géographique | Substantial variation, especially between Paris region and provinces |
Type d’entreprise | Larger companies like BNP Paribas or Maersk tend to offer higher wages |
Expérience et ancienneté | Salary growth directly linked to career duration and expertise |
Compétences linguistiques | Strong positive effect on earning potential |

Quel est le salaire moyen d’un commercial export débutant ?
Le salaire moyen d’un commercial export en début de carrière est d’environ 2 500 euros brut par mois, avec des variations selon la région et l’entreprise.
Quelles études sont nécessaires pour travailler dans l’export ?
Plusieurs formations sont adaptées, notamment le BTS commerce international, les licences et masters spécialisés en commerce international, marketing ou économie.
Comment évolue la rémunération dans le secteur ?
La rémunération augmente avec l’expérience, les responsabilités, et la taille de l’entreprise, avec des postes de direction pouvant dépasser les 7 000 euros mensuels bruts.
Quels sont les métiers les mieux payés dans le commerce international ?
Les postes de directeur export et responsable des ventes export figurent parmi les mieux rémunérés, avec des salaires annuels bruts supérieurs à 65 000 euros.
Comment négocier son salaire dans le commerce international ?
Il est crucial de valoriser ses compétences, ses résultats et de se préparer grâce à des guides spécialisés pour obtenir des augmentations et primes adaptées.
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